VOIR  »NATURE » A LUCERAM

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Pour le plaisir des yeux au départ de Peïra-cava un grand bol d’air assuré vers  la cascade de glace (après les granges du lac issue du ruisseau dans le vallon de St Colomban) et aussi les roches en gré sculptée naturellement sur la crête de la table d’orientation avec vue superbe  sur la chaîne du Mercantour.

LES GLACIERES

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C’était pour conserver les aliments, se rafraichir et compléter leur revenu que nos anciens entassaient de la neige par des couches successives de deux mètres dans des cavités naturelles ou fabriquaient de la glace en se servant des cours d’eau de vallons froids.
Pour stocker la neige pilée, ils ont confectionné de grands trous circulaires de 5 à 6 mètres de Diamètre,creusé à même le sol, d’une profondeur de 4 à 5 mètres et dont les parois pratiquement verticales étaient construites en pierres sèches, aujourd’hui couvertes de mousses et de fougères. Souvent un escalier d’une quinzaine de marches permettait d’en atteindre le fond, jonché d’herbes,de feuilles mortes et d’humus.Les blocs issus de l’eau de source étaient aussi entreposés dans ces  »glacières naturelles ».
A la fin du printemps, ces pains de glace prenaient le chemin de la côte pour ravitailler les glaciéres des ménagères ou finir sous forme de sorbet appelé « gratachécha ».
De 1920 jusqu’à 1965, il n’y avait pratiquement pas de frigo à la maison. De juin à octobre, la conservation se faisait en utilisant un meuble bien isolé avec cette glace naturelle.
Un dispositif d’évacuation de l’eau de fonte était nécessaire:
Même si c’était lent (certaines glacières conservaient des glaces sur 2 ans), il y avait toujours une fonte de la glace et il fallait évacuer l’eau car l’humidité diminuait l’isolation thermique. Il fallait donc créer un système de drainage en aménageant le fond de la glacière en conséquence.
Une petite cavité creusée dans le sablon en bas de paroi peut laisser penser à un tel système de drainage.